Qui peut mieux investir en Afrique au profit de l’Afrique ?

Article : Qui peut mieux investir en Afrique au profit de l’Afrique ?
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1 juin 2016

Qui peut mieux investir en Afrique au profit de l’Afrique ?

Ce n’est pas pour attaquer qui que ce soit ou pour accuser telle ou telle autre personne. Ce n’est pas pour dire que l’ennemie de l’Afrique est l’Occidental ou l’asiatique. Ce n’est pas non plus pour dire que l’Afrique ne serait pas capable ou que ses dirigeants sont tous corrompus et n’aiment pas leurs pays. C’est plutôt une pensée pour suggérer un bon chemin pour investir ce que la nature a donné à l’Afrique au profit de tout le monde, sans se chamailler, sans magouilles ni victimes.

L’Afrique est un vieux continent auquel les anthropologues attribuent l’honneur de « berceau de l’humanité ». Il a un sous-sol riche en minéraux et la population augmente du jour au jour. Pourtant, c’est un continent extrêmement pauvre. Sur ce continent, les mots comme « bailleurs, aides étrangers », et bien d’autres riment les chansons et la une des journaux. C’est est la triste réalité.  Certains pays de ce continent utilisent un budget dont plus de 50% vient de l’étranger et cela doit avoir un impact sur l’auto-développement et l’autonomie de gestion de ces pays.

Les pays avancés et les bailleurs

Les Occidentaux ou les bailleurs voient leurs profits et non pas le terrain et surtout pas les besoins des Africains. Ils voient ce qu’ils tirent en l’Afrique sans penser aux problèmes qu’ils peuvent causer à ce continent. S’ils veulent exploiter les minéraux, ils donnent la valeur à ce qu’ils veulent plus qu’aux peuples africains. C’est la même chose pour les autres besoins ; comme l’impérialisme culturel qui risque d’ignorer les cultures africaines aussi riches que les autres.
Les Africains, quant à eux, ont vu leur pensée se ralentir avec l’arrivée des blancs et ont commencé à adopter les philosophies, les manières de vie et surtout les systèmes politiques occidentaux, souvent, différents des leurs. C’est la raison pour laquelle on a des dirigeants dictateurs, qui s’éternisent au pouvoir, corrompus, etc. Souvent, on risque de jeter le tort aux Africains disant qu’ils sont bêtes, mettant en cause l’élite de ce continent.

Un champ de bataille

Il y a un besoin éloquent d’investir en Afrique. Pourtant, on a souvent observé des scènes où chacun ne fait que manigancer des occasions pour chiper les richesses et remplir les poches. Ce vieux continent est un champ de bataille des idéologies de puissances mondiales qui se battent pour bénéficier de ses richesses. Souvent, ces conflits économiques causent des conflits politiques qui emportent des milliers d’innocents africains.  Cela montre que ceux qui prétendent être concernés par l’investissement en Afrique sont les premiers destructeurs, et par conséquent, ennemies de l’Afrique.

Pour investir en Afrique, le meilleur chemin de le faire n’est pas de créer de crises et des guerres qui nous emportent et emportent les nôtres, produisant des veuves et orphelins. Ce n’est pas non plus de donner des aides qui sont souvent mal gérés  pour des raisons qu’on ignore. Le meilleur moyen c’est d’aider les Africains à énumérer leurs besoins pour bâtir leurs pays respectifs. Ensuite, laisser eux-mêmes penser comment trouver les moyens pour le faire et enfin, constater qu’ils peuvent satisfaire leurs besoins en investissant ce que la nature leur a donné.

L’Afrique est riche mais elle ne se suffit pas seule. Elle a besoin des autres continents. Elle a besoin des descendants de Pythagore pour l’apprendre à compter ses richesses afin de bien les gérer, des Américains expérimentés en entrepreneuriat, des Européens qui ont expérimenté tant de crises et des commerçants asiatiques pour inspirer les jeunes africains. Mais, elle a surtout besoin de ses enfants, les Africains. Ceux-là sont là pour décider du sort de leur continent, penser à son avenir. C’est à eux le dernier mot pour guérir le continent de ses maux et pour satisfaire tous ses besoins : éliminer la pauvreté, avoir la paix durable, oublier la corruption, etc.

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